XOSÉ VÁZQUEZ PINTOR.
o amigo pintor ven de presentar a súa obra SEARA ; velaí a nosa prenda
voilà notre cadeau,
JE NE SAIS PAS QUI PREND MAINTENAINT TOUT LE MAL
qui est dans ce bateau intérieur des blessés
par l’histoire et les retrouvailles d’ autres capitaines
menant le navire la nuit de Fisterra en vagues
noires des océans qui transbordent la mort.
Je ne sais pas qui sonne à la porte du Roncudo toujours
en arrivant plein de corbeaux et de goudron et la force
re-tournée vers les pierres de la Costa da Vida.
Peut-être un loup tueur des espèces
qui ne navigue jamais et qui désarme le voyage du dauphin
et celui des orphies, le vol des oiseaux qui s’annoncent
à l’aube des Îles : mouillées de l’averse
qui casse le visage dans le nez du Cabo et les Coídos.
Je veux pour moi seul le corps et l’âme du délit
ce soir d’attentes, quand la rage me prend
aussi à Cabo Home avec l’appât pour la pêche :
les élégants salauds viennent dans le bidon
de galipot pour brûler : qu’ils boivent des foudres
de la Terramar blessée et qu’ils se noient dans l’éclat
et dans la profondeur et le bateau les ait avec lui , attache
les remords à tribord de la fissure et tâche en noir à la fois
les gueules de la superbe si encore flottent des sommets
de l’usure et l’abandon et la rapine... Maintenant je sais !
(traduction: Macamen Alonso)
POEMA NEGHRO(traduction: Macamen Alonso)
( Mancamellemar, in memoriam )
Non sei quen salabarda arestora todo o mal
que cadra neste barco interior dos malferidos
pola historia e os encontros dos outros capitáns
levando a nao na noite de Fisterra en alzas
negras dos océanos que transbordan a morte.
Non sei quen peta na porta do Roncudo sempre
vindo sellado de corvos e alcatrán e a forza
re-virada cara ás pedras da Costa da Vida.
Por acaso un lobo matarife das especies
que nunca boga e desarma a viaxe do arroás
e a dos alcriques, o vó das aves que se anuncian
no mencer das Illas: recaladas do torbón
que rompe o rostro no narís do Cabo e os Coídos.
Quero para min só o corpo e alma do delito
nesta tarde de esperas, cando a furia me atende
tamén en Cabo Home co bichero para a ardora:
veñen os marraus de setetraxes no bidón
do ghalipote para arder: que antes beban lóstregos
da Terramar mancada e se afoguen na ardentía
e no profundo os teña o barco consigo, amarre
as culpas no estribor da fenda e tisne de vez
as fauces da soberbia se é que aboian cabezos
da usura e o desleixo e a rapiña... Agora sei !
HELENA
QUE LA MER D'ORZAN S'ÉCOUTE TOUTE EN TOI
et soit le temps de rire et d'oeillet
de poèsie et rose à Marineda.
Et jamais je ne sache moi que les vers laissent de grandir
dans le bois des gardènias qui sont chez toi
où tu fêtes des printemps,des syllabes,des mots...
Et qu'il y ait toujours dans la grande voix l'autre merveille
des phonèmes qui portent à l'interieur ce destin
face au chardonneret heureux qui annonce la fleur à l'aùbe.
Paula Domínguez .Bárbara Glez Novás.Claudia Montojo .
XABI
PUISQUE TU ES ICI AVEC NOUS ET TU OUVRES TES YEUX AUTANT
qu'un homme en quatre jours de marée et de mer
que nous avons déjà rêvé pour toi doux et sage,
mon petit-fils aux yeux profonds, des lumières comme des soleils.
Tu arrives dans les temps des cerises quand tout ouvre
les portes de l'espoir
et que tu sois amour et sourire, comme le printemps
que tu sais prononcer dans les lèvres comme les guillemots
que tu rêves tes amis
dans cet océan sans fin de nos vies, toujours.
Traduction:Beatríz, Ana et Noelia
IANELIS
Voilà la jeune,
celle aux pieds nus
qui reçoit les vers d'un cordonnier
et se réveille dans la coupole de la ville.
"La vierge et le miroir"
/ AIMÉE
COMME LA BRISE ET LA LÈVRE AU MÊME TEMPS DANS L'ÎLE LA PLUS
des galiciens tu rêves et marches des printemps
pour cette langue aimée toujours par les siècles
pour cette langue aimée toujours par les siècles
Petite fille, tu ne sais pas que dans la magie de la tombée du jour
quand les avenues des étoiles sont arrivées
pour partir avec toi naviguer dans les paradis
Nous sommes cette voix et le chant toujours en pèlerinage
à rêver comme ça dans les univers de la distance:
la marée en crues du monde qui nous aime
Et dehors tu sais, petite fille, comme nous sommes tes
amies et tu converses et prononces "seara"
comme une rame pour que la mer nous laisse
heureux, embrasser terre.
IANELIS
Ai vai a xove,
a dos pes descalzos que recibe os versos dun zapateiro
e amence na cúpula da cidade.
" A virxe e o espello"
COMA BRISE E LABIO A UN TEMPO NA ILLA MÁS QUERIDA
dos galegos soñas e caminas primaveras
para esta lingua amada de sempre por séculos
Mociña que no sabes que na maxia do solpor
cando as avenidas das estrelas son chegados
para irmos contigo a navegar nos paraisos.
Somos esa voz e o canto sempre en romaría
de soñar así nos universos da distancia:
amaré en avenidas do mundo que nos ama
E afora sabes, mociña, como somos teus
amigas e conversas e pronuncias seara
coma un remo para que o mar nos deixe
felices, bicar terra.
LE CERISIER DE QUIAN.
C'ÉTAIENT DES FLEURS BLANCHES LA PREMIERE FOIS DE NOUS DEUX
Et toi,
tu souriais de printemps vers les oiseaux de cette
côté où
le fleuve vainc l’air de l’hiver pour rêver
dans
l’attente que le nôtre était pour toujours d’être amis.
Ma Dame: tu
grandis maintenant en art
et à la Solaina tu épaissis ton monde
ALICE BEES, MARÍA HERNÁNDEAZ, PÍO.
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